Ah ce satané besoin d’Amour !

Mes personnages de roman sont des mal aimés qui ne voient pas qu’ils sont aimés. Mal aimés parce qu’ils déforment par le prisme de leur égo surdimensionné ce qu’il y a de beau autour d’eux. Alors ils souffrent, se plaignent et commettent des actes désespérés, parfois irréparables et les mal aimés deviennent des hommes ou des femmes qui aiment mal.

Et que dire des liens familiaux ? Relient-ils les êtres chers pour leur permettre de grandir ? Ou sont-ils des chaines qui étouffent, aliènent et créent des voies sans issues dans nos chemins de vie ?

Qui suis-je ? En tant qu’auteur ? En tant qu’homme ?

Tout simplement ce que je fais, ce que j’aime et ce que je n’aime pas, c’est ainsi que je caractérise mes personnages, alors pourquoi pas moi ? Et puis la vie n’est-elle pas un grand livre dans lequel des histoires drôles ou tragiques s’écrivent à chaque seconde ? Ne dit-on pas aussi que la réalité dépasse la fiction ?

Ce que je fais :

J’apprends aux gens à mieux connaître leur corps, à mieux respirer, trouver le mouvement juste et prendre plaisir à bouger. Je suis professeur de Pilates.

J’écris des histoires sous forme de roman, de nouvelles et organise des petites réunions avec mes lecteurs pour partager, échanger. Je suis un auteur.

J’essaie d’être un homme agréable en société, enfin… je fais ce que je peux.

Ce que j’aime :

Rester bêtement scotché devant la beauté d’une plante, d’un bout de ciel, d’un visage.

M’assoir et méditer.

Laisser fondre, le soir, un carré de chocolat noir dans ma bouche juste avant la lecture d’un bon livre.

Pleurer comme une madeleine devant un film.

Ecouter la pluie l’automne et le crépitement d’un feu de cheminée.

L’odeur de la terre et du vent.

Le sourire d’une personne qui vient de prendre plaisir à bouger dans un de mes cours ou qui me raconte ce qu’elle a ressenti dans une de mes histoires.

Ce que je n’aime pas :

La violence et la haine contre autrui sans avoir pris le temps de le connaître parce qu’il est plus facile de prendre pour argent comptant ce qui se dit que d’avoir le courage de s’informer par soi-même.

Me sentir prisonnier, enfermé dans un engrenage sans fin. Souvent c’est de ma faute.

Faire les courses au supermarché, cela me donne la nausée.

La foule, c’est si anonyme et la conscience individuelle s’y dissout.

Le bruit.

Le manque de curiosité.

Les émissions télé abrutissantes.